Capitaine et meilleur buteur d’un CS Chebbien prolifique en Ligue 2, Mohamed Aloui s’est confié sur la montée de son club parmi l’élite. L’ex-attaquant de l’ESS revient également sur les ambitions des siens et sur son rôle de taulier d’équipe.
Commençons par un aperçu de votre carrière…
Je suis un pur produit du CS Chebbien. J’ai évolué au sein du club jusqu’à l’âge de 16 ans avant de rejoindre l’Etoile Sportive du Sahel. J’ai passé deux saisons à Sousse, puis j’ai roulé ma bosse un peu partout. Je suis donc passé par plusieurs clubs (l’AS Ariana, le CS de Korba, l’USBG). En 2007-2008, j’ai fini meilleur buteur de la Ligue 2 avec le SA de Menzel Bourguiba. À l’issue de cette saison, j’étais sollicité par plusieurs clubs en Ligue 1, mais finalement j’ai renforcé les rangs du Stade Gabésien, avant de rejoindre Jendouba Sport. J’ai eu également quelques expériences en Ligue 1 avec l’ES de Hammem-Sousse et la Palme Sportive de Tozeur.
Quel regard portez-vous sur Chebba ?
C’est une saison exceptionnelle sur tous les plans. Quand nous jetons un coup d’œil sur le classement de la Ligue 2, nous notons que le club a pris le large assez tôt avec au final 19 points d’avance sur le Stade Africain de Menzel Bourguiba. D’ailleurs, nous avons été invincibles cette saison.
Avec 18 victoires et seulement 4 nuls, nous avons pratiquement écarté toute concurrence. Chaque match a été abouti.
Nous sommes solides en défense, au milieu et en attaque.
Dans tous les domaines, nous sommes costauds. C’est le fruit d’un travail de longue haleine.
Le secret du succès ?
La stabilité et la continuité sur le niveau sportif, managérial et administratif même. D’emblée, nous avons fixé un objectif ambitieux, soit l’accession. L’exécutif, à son tour, a assuré un travail de proximité porteur.
Et la saison prochaine ?
Ce sera pas la même intensité de jeu, ni la même énergie qu’en Ligue 2. Il faut optimiser, revoir, recentrer, renforcer, améliorer.
La L1, c’est autre chose. Il va falloir aussi aller chercher des pointures chapitre recrutement. Ce faisant, le président vise principalement à préserver l’épine dorsale du club. Par ailleurs, l’équipe sera dirigée par un entraîneur étranger de renommée.
Quid de votre statut au sein de l’équipe ?
En tant que capitaine et enfant du club, j’ai une double casquette. Celle d’un attaquant qui doit marquer. Et celle d’un taulier qui doit s’appuyer sur son expérience et sa maturité pour encadrer et orienter ses coéquipiers dans le bon sens. Dans cette optique, le président s’adresse souvent à moi pour passer le message…
Allez-vous rempiler ?
Bien évidemment. Je suis en fin de contrat et le président m’a proposé de renouveler mon bail. J’ai envie de poursuivre l’aventure.
Je suis né ici et j’ai évolué au sein de ce club.
